Le thème est identique dans « Gloria Bell » tourné à Los Angeles. Divorcée depuis douze ans, Gloria, 58 ans, est seule depuis que ses enfants ont quitté la maison. Passionnée de danse, Gloria cherche à combler sa solitude en fréquentant les dancings où elle rencontre parfois des amants de passage. Un soir différent des autres, elle est attirée par Arnold qui semble lui promettre un avenir chaleureux et aimant.
Le film s’attache à montrer la beauté et la liberté d’une femme qui avance en âge sans se préoccuper de conventions sociales qui pourraient l’amener à renoncer à certains de ses choix.
Gloria est belle quand elle danse, amusante quand elle chante les tubes de son époque dans sa voiture, émouvante dans sa relation avec ses enfants, touchante quand elle exprime ses désirs et ses inquiétudes concernant son futur professionnel et affectif.
Les scènes un peu répétitives sur les circonvolutions amoureuses dans lesquelles Gloria se perd en raison de la lâcheté de son amant sont moins convaincantes mais l’actrice Julianne Moore fait oublier ces quelques passages à vide grâce à une interprétation encensée à juste titre par les critiques qui la présentent comme fantastique et reflétant à merveille le visage d’une femme décidée à rebondir au rythme des paroles de la chanson « Gloria ».
