Anciennement baptisée « Hercule », la réforme prévoyant de découper EDF en trois entités (nucléaire et réseau à haute tension, énergie renouvelables, distribution) est repoussée après l’élection présidentielle de 2022. Le gouvernement a finalement renoncé à finaliser avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron. Il s’est heurté à l’opposition des syndicats qui dénoncent une volonté de privatiser le secteur. L’État détient 84% du capital. Mais l’exécutif et la direction de l’entreprise ont également dû faire face à la Commission européenne à propos du prix de l’électricité et de la mise en place de barrières étanches entre les trois entités. Après celle des retraites, c’est la seconde réforme qui est repoussée. Les luttes syndicales, engagées bien avant la pandémie, contre ces deux projets ont payé. Mais ce n’est qu’une bataille. On sait en effet à quel point Emmanuel Macron tient à réformer sur ces deux domaines. La droite n’est pas en reste.
Réforme d’Edf
Ce sera après la présidentielle
Publié le 30 juillet 2021 à 18:19