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Elior

Les agents de nettoyage poursuivent leur mouvement de grève

par Philippe Allienne
Publié le 29 juillet 2022 à 16:58

En grève depuis le 18 juillet pour une augmentation des effectifs, les salariés de l’entreprise de nettoyage Elior Services affectés à Hellemmes ont voté la poursuite du mouvement pour ce vendredi 29.

Les agents de nettoyage d’Elior Services travaillant sur le centre de maintenance et de réparation des TGV (technicentre SNCF d’Hellemmes) ont porté leurs revendications devant le siège de leur entreprise, à Avelin, ce mercredi 27 juillet. Soutenus par les syndicats CGT, FO, SUD Solidaires et CFDT, ils réclament dix embauches immédiatement pour remédier au sous-effectif et un treizième mois. Répondant à un appel d’offres de la SNCF, Elior Services a remporté le marché. Mais depuis le 1erjuillet, elle n’a embauché que neuf salariés sur un total de 22, rendant ainsi les conditions et les cadences de travail beaucoup plus difficiles. Elle s’en défend en expliquant que, avant le 1er juillet, les 22 salariés travaillaient en deux volets. Or, assure-t-elle, elle n’a répondu à l’appel d’offres que sur l’un de ces volets. Depuis le début de la grève, la SNCF ne réagit pas. De son côté, la direction d’Elior Services, à Avelin, a proposé d’instaurer une fiche de poste spécifique pour chaque salarié au regard du service à effectuer. Elle souligne aussi que le cahier des charges de la SNCF a changé avec une diminution de la cadence de nettoyage pour certains bâtiments. Elle promet de revoir sa position en matière d’effectifs si le besoin est prouvé. S’agissant du treizième mois, elle se réfugie derrière la dernière négociation annuelle obligatoire (NAO). « Mais cela n’empêche pas la négociation d’être revue », explique la CGT. Réunis en assemblée générale ce jeudi 28 juillet au matin, les salariés ont décidé la poursuite du mouvement de grève ce vendredi. S’appuyant sur une situation identique en région PACA, où leurs collègues sont parvenus à faire céder la direction, ils comptent bien obtenir satisfaction. Ce jeudi, un barbecue solidaire a permis de réunir la somme symbolique de 450 euros, soit l’équivalent d’une journée de grève.