Après 17 jours de grève, les salariés du restaurant-grill Courtepaille de Mouvaux étaient finalement en négociation avec la direction (voir notre précédente édition). Néanmoins, les salariés, soutenus par la CGT, ont maintenu leur piquet toute la semaine. La direction a tenté de semer le doute dans l’esprit des salariés et d’individualiser les revendications. Un piège dans lequel ils ne sont visiblement pas tombés.
Pour rappel, les revendications portaient principalement sur le paiement du salaire en une fois, la requalification des postes occupés par les salariés et l’amélioration générale des conditions de travail. Dans un communiqué, daté du 11 décembre, la direction confirmait bien que des négociations étaient en cours mais relevait que « certaines revendications [...] pas compatibles avec la gestion de [leur] réseau » rendaient difficile « la recherche d’une sortie de conflit ». Chaque salarié a ensuite reçu un courrier personnel indiquant une réunion de négociation sur place le 20 décembre.
Courrier mettant par ailleurs en cause le soutien de la CGT... Ce qui a amené l’union départementale du Nord à taper du poing sur la table. La réunion a été finalement avancée de quelques jours avec l’intervention d’un médiateur. Jeudi, en fin d’après-midi, l’issue des négociations n’est pas encore connue.
