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À France Loisirs, saignée dans les effectifs

par JACQUES KMIECIAK
Publié le 15 décembre 2021 à 15:45 Mise à jour le 17 décembre 2021

La sentence est tombée. Implacable. Le tribunal de commerce de Paris a autorisé, ce lundi, la reprise à compter du 21 décembre par la Financière trésor du patrimoine d’Actissia services (France Loisirs) avec à la clé la suppression de 620 emplois en France ! Seuls 128 postes seront sauvegardés dont 91 sur le site de Noyelles-sous-Lens : 17 à Socprest (service administratif), 9 à Teralibris (informatique), 42 à Setralog (logistique) et 23 à Marigny et Joly (centre d’appels). Une décision accueillie sans surprise par des employés en partie résignés. Ils avaient renoncé, au terme de quinze jours de blocage du site, à un mouvement amorcé le 17 novembre dernier. « À Setralog, les salariés ont hâte que tout ça se finisse. La moyenne d’âge est de 53 ans. Bon nombre y ont laissé leur santé sans aucun remerciement des employeurs. Ici, on touche à peine plus que le Smic », s’indigne Émilie Lhotellier, déléguée syndicale CGT. L’intersyndicale a cependant obtenu de l’administrateur judiciaire « le paiement de neuf jours de grève sur douze, le reste sera à prendre en RTT ou en congé », souligne Fabrice Pancerz de la CFDT. 14 magasins France Loisirs resteront ouverts. Aucun dans les Hauts-de-France…