Pendant le confinement, les salariés de l’entreprise Cargill Haubourdin SAS continuent leur combat contre le projet de la direction et les suppressions de postes. Alors que « la crise sanitaire a mis à genoux l’économie mondiale, notre pays ne s’est pas effondré économiquement grâce à l’effort des salariés », écrit Dorian Valois, délégué syndical CGT. Ces derniers, explique-t-il, sont resté mobilisés et ont continué à faire tourner les industries pour répondre aux besoins de première nécessité de la population,« alors que demain ces mêmes salariés vont être licenciés ».
L’usine de Cargill Haubourdin produit de l’amidon agroalimentaire (alimentation infantile et pharmaceutique) et donc a participé à l’effort national, mais pourtant 183 de ses salariés vont être licenciés. Le syndicat CGT Cargill Haubourdin a élaboré une motion commune avec le syndicat CGT Michelin La Roche-sur-Yon, le syndicat CGT Bosch Rodez, le syndicat CGT Luxfer Gerzat et le syndicat CGT General Electric Villeurbanne. Ils demandent aux conseil régionaux de la voter. Ce texte demande que « le gouvernement stoppe tous les licenciements, les PSE, les restructurations et les délocalisations partout en France ».
La motion a été envoyée au président de la République, au ministre de l’Économie, à la ministre du Travail, à plusieurs conseils départementaux et régionaux ainsi qu’à toutes les Unions départementales CGT. Le but est qu’elle soit relayée partout en France et qu’un maximum de syndicats CGT adhère et envoie la motion de la même façon. Les cinq syndicats CGT en question sont tous concernés par des PSE, des restructurations, des licenciements ou des baisses importantes des effectifs (départs non remplacés)
