Selon la CGT, les salariés ont été informés cinq minutes avant le déroulement de la réunion. Sur ordre de la direction, les grilles ont été fermées par le service de sécurité. Les élus et les grévistes se sont vu interdire le passage et donc l’accès à la réunion. « Nous avons indiqué à la direction qu’il s’agissait d’un délit d’entrave et nous avons pris contact avec l’inspection du travail. Notre avocat doit examiner les conditions de recours auprès du tribunal compétent » assure le responsable syndical CGT, Dorian Valois.
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De l’huile sur le feu
La direction semble compter sur l’assentiment de la CFDT pour faire valider son plan auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et passer en force malgré la mobilisation des salariés. À la sortie de la réunion, c’est par des pétards et des fumigènes que les grévistes ont manifesté leur désapprobation à l’entrée du réfectoire. Le piquet de grève est toujours maintenu. La production est complétement interrompue. Il est possible que les entrées de l’entreprise soient aussi bloquées en réponse à l’attitude de la direction. « C’est l’assemblée générale des salariés qui décidera » indique la CGT. Un appel à la manifestation du 16 janvier a été lancé. Les Cargill seront avec les cheminots dans le carré de tête du cortège lillois.
FJ
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