Saint-Saulve

Le flou persiste pour Ascoval

par Philippe Allienne
Publié le 2 décembre 2019 à 11:43

En mai, le britannique British Steel avait annoncé la reprise du site après le retrait d’Altifort quelques mois plus tôt. Mais le nouveau repreneur a été mis en faillite. Sans conséquences pour Ascoval, a affirmé le ministre de l’Industrie Bruno Le Maire.

Après le régime de la douche écossaise infligé aux salariés d’Ascoval, le fabricant de tubes d’acier, l’incertitude plane toujours. En mai, le britannique British Steel avait annoncé la reprise du site après le retrait d’Altifort quelques mois plus tôt. Mais le nouveau repreneur a été mis en faillite. "Sans conséquences pour Ascoval", a affirmé le ministre de l’Industrie Bruno Le Maire. Effectivement, les fonds prévus ont été versés et le Conseil régional Hauts-de-France a débloqué la première tranche d’un prêt de 8 millions d’euros. L’aide publique totale s’élève à 47 M€. Mais l’entreprise a besoin de trouver de nouveaux clients -ils sont trop peu actuellement- et d’investir de manière conséquente afin de se diversifier sur le marché. Le carnet de commandes se traîne et la conjoncture économique, qui voit la baisse de la demande d’acier, n’arrange pas les choses. Par ailleurs, le chinois Jingye a annoncé le rachat de British Steel. Sans que l’on connaisse les impacts, ou non, sur le site nordiste. De guerre lasse, une quinzaine de salariés ont remis leur démission. D’autres sont partis à la retraite. L’effectif, 300 personnes l’an dernier, est descendu à 264 salariés.