Industrie

Ascoval : les syndicats défendent un groupe cohérent avec France Rail Industrie

Publié le 4 juillet 2020 à 13:23 Mise à jour le 6 juillet 2020

Depuis le 22 juin, le Comité social et économique d’Ascoval a été consulté sur deux offres de reprise de la société. Les deux candidats sont British Steel UK et Liberty. « Elles offrent enfin, écrit l’intersyndicale CFDT – CGT – CFE CGC, les perspectives d’avenir et les avals industriels tant recherchés depuis des années par les différents acteurs du dossier Ascoval. » L’intersyndicale y voit aussi un « parfait accord avec le projet de réindustrialisation et “d’acier vert” tant prôné par Bercy en [les] incluant à la reprise de la société France Rail Industrie(Hayange) ».En revanche, les organisations syndicales se montrent plus interrogatives concernant ArcelorMittal. Si ce dernier s’est bien positionné sur France Rail Industrie, il ne l’a toujours pas fait pour Ascoval. Cela rassure plutôt l’intersyndicale car, dit-elle, si ArcelorMittal se positionnait ainsi,« ce serait notre mort assurée ».

Elle s’inscrit donc en faux contre les information publiées dans la presse ces derniers temps. Elle rappelle en effet que la position de Bercy a toujours été de construire un groupe cohérent Ascoval/FRI. C’est pour elle « la seule solution pérenne ».En février 2019, le gouvernement avait écarté le groupe Altifort du projet de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint- Saulve (Nord), faute de garanties sur le financement de l’opération. Créée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, l’aciérie de Saint- Saulve attend un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, à qui le sidérurgiste Vallourec avait cédé 60 % de l’usine.