La nouvelle est tombée avec une immense brutalité. « Nous nous attendions à quelque chose, mais certainement pas à ce point » avoue Dorian Valois, secrétaire du syndicat CGT. Pourtant, apprendront plus tard les salariés, le plan de restructuration se préparait depuis un an. Jeudi 21 novembre en milieu de journée, ils ont vu arriver des vigiles tandis que l’on procédait au retrait des véhicules des cadres sur le parking.
« À 12h30, raconte Dorian Valois, la direction arrive du siège, entourée de gardes du corps. Très vite, la nouvelle va tomber. L’usine serait déficitaire depuis plusieurs années (cinq ans, assure la direction) ». On leur explique qu’il faut « se repositionner ». En clair, Cargill Haubourdi