Une lettre-pétition, signée du maire de Lewarde, Denis Michalak, a été distribuée dans toute la commune avec l’appui de la FAPT-CGT . « Le groupe La Poste envisage, au niveau national à l’horizon 2020, de ne conserver que 2800 bureaux de poste, qui deviendront de faire des agences bancaires, sans aucune activité courrier. Ces activités pourraient être transférées auprès d’agences postales gérées par les communes ou dans des « relais-poste » chez des commerçants. Pour y parvenir, la solution des dirigeants de La Poste est clairement d’orienter systématiquement les usagers vers automates et Internet, sans se soucier des usagers les plus modestes » , expliquait le premier magistrat de la commune dans le préambule de son invitation à se rassembler « contre la casse du service public » et pour rappeler à direction de La Poste qu’elle n’assure pas correctement les horaires d’ouverture, privant ainsi les usagers d’un service important et participant à la dégradation des conditions de travail des salariés. Une soixantaine de personnes ont participé au rassemblement et suivi les interventions de Franck Platteuw (CGT), de Dominique Ben (collectif pour la défense et le développement des services publics dans le Douaisis), du maire Denis Michalak et du député PCF Alain Bruneel.
CGT À l’usine Viskase, la dignité au travail passe aussi par le salaire
