Près de cinquante agents se sont réunis mardi 25 mai à midi devant le siège de la MEL suite à l’appel des syndicats CGT, FSU et Autonomes pour lutter contre le projet de réforme du temps de travail et notamment les « 1607 heures » qui pourraient entraîner une perte de huit à vingt-et-un jours de congés. Un préavis de grève avait également été déposé. « On n’a reçu que des “non” avec mépris » déplore un délégué CGT présent lors de la dernière réunion avec la direction, qui s’est soldée par la sortie des trois syndicats en guise de protestation. En effet, le dialogue semble bel et bien coupé entre les syndicats et la direction qui refuse toutes les revendications qu’elles soient de l’ordre du temps de travail, des salaires ou encore des titres restaurants. « La délibération devrait se passer à la mi-juin, poursuit-il, mais on la voudrait plus tard. » Cela fait déjà près de six mois que les négociations ont débuté, sans aucune concession. Pour les syndicats, qui n’acceptent pas d’accompagner « la perte d’acquis sociaux » que risquent de subir les 2 800 agents salariés, il y a une volonté de la direction « d’appliquer la loi à la dure, de l’appliquer de manière déloyale dans un contexte où une grande partie des agents sont en télétravail ».
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