« À l’appel de leurs syndicats, plus de 7 000 sapeurs-pompiers ont défilé le 15 octobre à Paris. Cette manifestation s’inscrit dans le mouvement de grève entamé depuis le mois de juin. Les personnels soignants des hôpitaux les ont rejoints, protestant une fois de plus contre la crise grave qui touche les services publics œuvrant pour le secours d’urgence aux personnes. Les sapeurs-pompiers dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et demandent la prise en compte plus importante des risques liés à leur métier. Leurs revendications sont légitimes :
- des garanties face aux agressions en intervention
- un alignement de la prime de feu sur celle des services de sécurité comme la Police,
- le maintien du départ anticipé à la retraite,
- l’embauche massive de personnels.
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Les grenades lacrymogènes ont été la réponse de Monsieur Macron et de son gouvernement face au cri d’alarme des sapeurs-pompiers. C’est inacceptable. Les revendications des sapeurs-pompiers posent l’urgence et la nécessité d’un véritable dialogue avec le gouvernement. Elles posent aussi la question de la diminution constante des dotations financières de l’État aux collectivités, notamment aux départements, financeurs des SDIS. La réponse de Monsieur Macron doit donc être multiple. Nous sommes et nous restons solidaires des sapeurs-pompiers et de leurs revendications. »