Lors d’une conférence organisée le 14 octobre dernier à l’Institut régional du travail social (IRTS) de Loos, les associations du secteur privé social et médico-social avaient alerté sur le manque de moyens financiers qui mettent notamment leur secteur en crise. Les professionnels ont appelé, mardi 30 novembre, à une mobilisation pour dénoncer le déficit budgétaire et le manque de reconnaissance de leur métiers. Ils sont par exemple exclus pour une part des annonces du Ségur de la Santé. (Lire Liberté Hebdo n°1503 du 22 octobre). Ces métiers portent entre autres sur le handicap, l’assistance familiale, les auxiliaires de vie, la pédopsychiatrie, les orthophonistes, etc. Ce 30 novembre, leurs représentants syndicaux ont porté leurs revendications devant l’Agence régionale de santé (ARS). Ces professionnels réclament une réelle revalorisation salariale (et une application stricte du Ségur), sans distinction des métiers, une revalorisation mensuelle nette de 183 euros et une reconnaissance de leurs métier et de leurs expertises. Une nouvelle journée d’action est prévue pour ce mardi 7 décembre.
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