Voilà des mois qu’Arnaud Chiche, médecin anesthésiste à la polyclinique d’Hénin-Beaumont crie sa colère. « L’hôpital va mourir, s’exclame-t-il. Sa structure matérielle est exsangue. Il manque de lits et même de brancards, les effectifs sont très insuffisants, les soignants sont mal payés et ne disposent pas du matériel adéquat. Au CHU de Lille, les gynécologues ne peuvent même pas imprimer leurs échographies ! Les Smur sont en sous-effectifs. » Pour preuve de la gravité de la situation, un haut responsable hospitalier, sur le littoral Nord-Pas-de-Calais, est décédé la semaine dernière suite à un arrêt cardiaque. L’équipe du Smur, venant de trop loin, n’a pu arriver à temps. Comme disent bien d’autres, il confirme que la crise sanitaire a été un révélateur, v

Le collectif « Santé en danger » réclame un Ségur II
Publié le 11 septembre 2020 à 10:47