SNCF

Chez les cheminots, la colère monte

par Mathieu Hébert
Publié le 21 décembre 2018 à 11:25

Le climat social est tendu à la SNCF. Après le grand mouvement du printemps, appuyé par la CGT Cheminots et Sud Rail, opposés à la modification des statuts des cheminots et de l’entreprise, la colère gronde à nouveau chez les cheminots.

Plusieurs motifs l’expliquent : les incertitudes qui planent sur le service TER (lignes, guichets, présence à bord des trains...), sur l’évolution du nombre des personnels roulants sur les lignes Calais-Boulogne-Paris et Maubeuge-Paris, la réduction du nombre des centres de référence (les « résidences ») des contrôleurs et des conducteurs, et le flou qui entoure la mise en place du nouveau comité social et économique en lieu et place des instances représentatives du personnel existantes.

Motif de colère supplémentaire : la SNCF prévoit de supprimer plus de 2000 emplois en 2019, soit un peu plus qu’en 2018, selon le projet de budget de la direction. Présenté le 19 décembre aux syndicats lors d’une réunion du comité central, il a été rejeté à l’unanimité.

Devant les ateliers SNCF d’Hellemmes, en 2014. (Photo archives Marc Dubois)