Comme tous les ans, comme à chaque rentrée, à République-Beaux- arts comme à Lille-Flandres , les usagers/clients d’Ilevia qui doivent renouveler leur "titre de transport" ont tout le loisir de regarder les pubs des couloirs du métro ou de faire connaissance, s’ ils le souhaitent, avec leurs voisin(e)s de file d’attente. Autrement dit et surtout, elles et ils ont le temps de perdre du temps, beaucoup de temps. Entre autre avantage des transports payants... Le temps c’est de l’argent parait-il.
Tandis que progresse (sic) inexorablement l’installation des portiques, machines peu pratiques, appréciées des personnes handicapés, groupes de scolaires et centres aérés, familles et autres voyageurs aux bras chargés de bagages.
Portiques financés par les impôts locaux tout comme les comités d’accueil, et les équipes déployées pour la chasse aux fraudeurs. Ajoutons à cela les files d’attente aux distributeurs, entre autres spectacles (pour le même prix) auxquels nous avons l’occasion d’assister de plus en plus souvent pour le peu de temps où nous transitons dans les couloirs de notre très cher métro.
A force de manifestations et interventions diverses, le petite musique du libre accès - improprement appelé "gratuité" - aux transports publics les jours de pollution semble avoir trouvé un certain écho au sein de la MEL. Il faut un début à tout. Certains suggèrent même de l’étendre progressivement à certaines catégories d’usagers (voir Lille prépare son tour). Ce n’est pas le moment de faiblir pour la gratuité en tout cas. Il en va du sujet comme des choix politiques, c’est affaire de volonté.
