Transports publics gratuits

Le concept avance mais des blocages demeurent

par Franck Jakubek
Publié le 6 octobre 2019 à 17:11

Un appel à rassemblement est organisé ce vendredi 4 octobre à 17h45 devant le siège de la communauté d’agglomération Lens-Liévin, 6, rue Antoine-Laurent de Lavoisier à Lens. Il s’agit de réclamer un débat public permettant de réunir les conditions nécessaires à la mise en place de la gratuité. Les communistes de l’agglo réclament une étude permettant de déterminer les coûts et «  trouver un chemin sans augmenter la fiscalité  ». Un pas qu’a déjà franchi Alain Wacheux, président du pôle métropolitain de l’Artois. Tout comme à Calais, la semaine de gratuité pendant la semaine des mobilités a convaincu Natacha Bouchart de passer à la vitesse supérieure, si l’on peut dire, en annoncent la gratuité sur tout le réseau du Calaisis dès janvier 2020.

Le 11 octobre à la MEL

Une démarche ambitieuse dont l’écho doit être entendu au niveau de la MEL. Le 11 octobre à 17h, les élu(e)s métropolitains se réunissent pour décider de la gratuité des transports les jours de pic de pollution. Les jeunes communistes rappellent dans un communiqué qu’« outre le fait que la gratuité soit une nécessité sociale, c’est également une nécessité écologique et de santé publique. La pollution de l’air coûte chaque année près de 100 milliards d’euros à la France et 48 000 décès par an sont causés par la pollution.  » Un appel au rassemblement pour soutenir cette proposition est organisé dès 16h30, devant la MEL, rue du Ballon à Lille.

Solidarité et gratuité

Dans les secteurs ruraux, en plus du coût, les transports publics posent de réels problèmes de fréquence plus que de fréquentation. Dans le Montreuillois, trois communautés de communes regroupant 162 municipalités ont décidé de faire appel au co-voiturage gratuit. Une solution déjà testée avec bonheur dans le Tarn-et-Garonne et la Haute-Garonne. Le principe est simple, sans rendez-vous, il suffit de vous poster, pouce en l’air, sous l’un des 569 panneaux posés sur le territoire des trois agglos. En moins de dix minutes, un conducteur devrait s’arrêter. Un système d’inscription pour les conducteurs est en place via une plate-forme en ligne.