Aux carrés militaires soviétiques de Méricourt et de Fouquières-lès-Lens, restaurés à l’initiative de l’association Mémoire russe, un hommage a été rendu aux prisonniers de guerre soviétiques qui y reposent. Déportés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, ils n’ont pas survécu aux exécrables conditions de travail imposées par des Houillères au service de la machine de guerre allemande.
À Méricourt, au pied de sépultures rénovées et floquées de l’étoile rouge, Bernard Baude, le maire communiste, a, en présence de représentants de l’État, dit tout l’importance « de se retrouver au-delà des frontières, pour éviter que l’Histoire ne bégaye, à l’heure où, en Europe, les idées nauséabondes font leur retour ».
En avril 1942, l’occupant décidait de déporter dans la région 10 000 travailleurs de l’Est dont une majorité de citoyens soviétiques. Son but ? Assurer la relance en « zone interdite » de la production charbonnière. Dès l’été, des civils ukrainiens, puis des prisonniers de guerre soviétiq
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