Depuis mercredi 9 septembre, l’armée turque avec l’appui de supplétifs djihadistes, attaque les Kurdes au Nord de la Syrie. À peine les troupes américaines ont-elles évacué ce secteur que les troupes envoyées par Recep Tayyip Erdogan, le président de la Turquie, ont commencé leur offensive. Une véritable trahison clame la majorité des commentateurs. Mais, surtout, un abominable crime contre les populations civiles, femmes et enfants, et l’embrasement à nouveau d’une région dont les cendres du conflit contre Daesh ne sont mêmes pas éteintes.
Les premiers visés par cette attaque sont les combattants de la liberté du Kurdistan (Rojava). Alors que nous leur devons énormément dans la lutte contre l’État islamique, ils sont livrés, seuls, à la barbarie et la violence aveugle d’un tyran qui compte bien procéder à un véritable nettoyage ethnique. Le sort des combattants et de la population kurde ne peut nous laisser indifférent. Tandis que sur notre propre sol, nous venons à peine de rendre hommage au
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