UN MATIN DE JUIN

par Franck Jakubek
Publié le 7 juin 2019 à 15:48

Il y a soixante-quinze ans, le 6 juin 1944, le débarquement des forces alliées anglo-américaines marquait l’ouverture d’un nouveau front à l’Ouest. La veille, Rome tombait. Depuis 1941, l’Armée rouge de l’Union soviétique supportait seule le poids des combats en Europe. Le débarquement en Sicile en juillet 1943, puis en Italie en septembre de la même année, n’avaient pas permis de libérer suffisamment l’emprise dévastatrice des troupes nazies sur l’Europe de l’Est.

Après la victoire d’El Alamein, fin 1942, l’opération Torch avait permis de mettre définitivement fin aux ambitions africaines des Italiens et des Allemands. L’échec cinglant subi par l’armée allemande devant Stalingrad en février 1943 marquait le tournant de la guerre. Von Paulus, qu’Adolf Hitler avait cru rendre sourd et aveugle en le nommant au plus haut grade de l’armée, a signé la reddition des troupes sous ses ordres après plusieurs mois de combats interrompus dans le froid et le

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