Les lions payés à la prime

par Franck Jakubek
Publié le 1er mars 2019 à 12:34 Mise à jour le 3 mars 2019

Peugeot soigne ses salariés avec une prime d’intéressement exceptionnelle. Et le message qui tourne en boucle est très clair : les actionnaires seront bien servis aussi. Comme si actionnaires et salariés étaient sur le même pied. Une égalité nouvelle, gagnée sans combat ? Une belle opération de communication en tout cas. Les salariés ne vont pas se plaindre d’avoir un coup de pouce sur leurs revenus.

La question principale, et que le patronat fuit toujours, c’est la forme du versement. Une prime reste une prime. Cela n’a jamais la même valeur qu’un salaire, avec ses cotisations, et les droits qui en découlent. Verser un intéressement qui correspond à la valeur de trois SMIC en moyenne est la preuve que les attentes sur les salaires peuvent être entendues.

Tout est affaire de doctrine, de choix et de volonté. Celle des directions d’entreprises est

L’accès à la totalité de cet article est protégé

Il vous reste à lire 80% de cet article. Pour avoir accès à ce contenu et pour soutenir notre journal, abonnez-vous à Liberté Hebdo. Je m'abonne pour 12 mois A partir de 35 €

Déjà abonné ?

Identifiez-vous