Alain Minc craque pour Valérie Pécresse

Publié le 18 février 2022 à 15:40

Le grand amour d’Alain Minc pour Emmanuel Macron, c’est fini. Pourtant, il y a quatre mois à peine, l’homme d’affaires et essayiste jurait que ne pas soutenir Macron serait « un signe d’Alzheimer ». Il faut croire qu’il a oublié pour se rallier à Valérie Pécresse. Pour sa défense, il explique qu’il ne pensait alors pas « que Pécresse gagnerait cette espèce d’alchimie bizarre qu’a été la primaire des Républicains ». Par ailleurs, estime-t-il, comme Macron « n’a pas bâti de parti, il n’y a guère de chance qu’il ait une majorité ». Et puis, dit-il encore, avec Pécresse, « on revient à la politique classique ». De toute façon, Alain Minc ne se trompe jamais. On se souvient que, neuf mois avant la crise bancaire et financière de l’automne 2008, il affirmait que « l’économie mondiale était plutôt bien gérée ».