C’est l’agence de presse américaine Bloomberg (spécialisée dans l’économie et la finance) qui le dit : les profits cumulés du CAC 40 devraient dépasser les 137 milliards d’euros en 2021. C’est inédit. L’agence se base sur les prévisions des analystes au 28 janvier. L’an passé, les profits des 37 groupes qui publient leurs comptes annuels en début d’année (Alstom, EssilorLuxottica et Pernod Ricard exceptés) atteignaient 39 milliards d’euros, en baisse de 50 % par rapport à 2019. Largement en tête pour ces mégaprofits cette année, le groupe TotalEnergie devrait annoncer un résultat net de 15 milliards d’euros environ. En pleine période de hausse des prix de l’énergie et des carburants, cette information aura à n’en pas douter un effet bœuf. Derrière, LVMH a déjà révélé un bénéfice net de 12 milliards d’euros. Un chiffre qui devrait être au même niveau pour le constructeur automobile Stellantis et le sidérurgiste ArcelorMittal. Plus modestes, Sanofi et la BNP ne devraient guère dépasser chacun 8 milliards d’euros. Et alors que les demandes à gauche se font plus pressantes pour taxer les superprofits des entreprises, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire tient à rassurer ces dernières : pas question d’augmenter les impôts.
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
