Accueil  >  Idées  >  L’édito

Ça commence maintenant

par Philippe Allienne
Publié le 25 mars 2022 à 11:19

Le temps s’accélère et la campagne pour la présidentielle touche à sa fin. Que de chemin parcouru depuis la déclaration de candidature de Fabien Roussel et le tour de France de la caravane des Jours heureux ! De candidat « trop peu connu » du public et des médias, ce dernier a vu sa notoriété progresser de plus en plus fort. Mais il aura fallu qu’il défende la bonne viande, le bon fromage et le bon vin pour tous pour gagner à sa cause des personnes et des catégories qui, jusque-là, l’écoutaient d’une oreille très distraite. Parce que la bonne chère, c’est cela aussi le bonheur, celui des jours heureux qu’il nous faut retrouver malgré un contexte international et national très peu réjouissant. Parce que, surtout, parler des préoccupations réelles du peuple et le comprendre est indispensable. La dynamique est réelle, personne ne saurait la nier. Il reste à franchir la dernière ligne droite et continuer à convaincre encore et encore que les arguments et propositions de Fabien Roussel sont décidément les bons. La République sociale, laïque, démocratique et populaire qu’il défend est possible. Fabien Roussel est le candidat du pouvoir d’achat contre la finance avec la hausse des salaires, la baisse des factures énergétiques et des carburants, mais aussi le développement de l’emploi et des pouvoirs des salariés au sein de l’entreprise. C’est la révolution du travail. Son programme, c’est également l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est la révolution féministe. C’est une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde. C’est aussi une France où chacun peut vivre en sécurité, c’est encore une France qui fait des choix réalistes en matière d’environnement. C’est une France de la fraternité. C’est enfin une France qui opte pour la souveraineté énergétique, alimentaire et industrielle. Voilà autant d’idées, de projets, d’un grand Projet, qui seront répétés lors des prochains meetings le 27 mars à Toulouse, le 2 avril à Lyon et le 7 avril à Lille. Reste que cette campagne aura résonné au son de cette petite musique obsessionnelle du « vote utile ». Voilà bien une injonction dont il est justement fort utile de se passer. Le 10 avril, il convient de voter pour nos idées et non par calcul. De grandes choses peuvent commencer à partir de là. Tout peut commencer aujourd’hui.