Cinq fois 20 ans…

par ERIC BOCQUET
Publié le 24 décembre 2020 à 10:56 Mise à jour le 23 décembre 2020

Eh oui les amis, c’est l’âge du Parti. C’est au Congrès de Tours, entre le 25 et le 30 décembre 1920 que naquit le Parti communiste français. Un siècle de grandes pages de l’histoire du pays, certaines glorieuses dont nous sommes fier·es, d’autres plus difficiles. Nous avons eu aussi à traverser tant d’épreuves ! Regardons ce passé avec lucidité mais aussi avec confiance et détermination pour mettre cette histoire à la disposition de l’avenir qui n’appartient décidément pas à ce capitalisme vorace qui ne génère de la richesse que pour une infime minorité, en épuisant les hommes et la planète. Plus de maîtres des forges, plus de patronat textile, plus de compagnies minières. En 2020, les maîtres du monde ont changé de visage et de nom aussi, les GAFAM, le monde de la finance qui lui aussi à un nom et un visage, les grandes banques d’affaires internationales, les fonds de pension, les fonds d’investissements, les grands groupes de l’assurance… Monde de la finance qui prête de l’argent aux États, y compris à taux négatifs pour mieux les dominer, les affaiblir et les mettre sous tutelle. Ils sont déjà en train de préparer le remboursement de la dette Covid. Ce ne sont pas les riches qui la payeront, non, surtout pas eux. Ils « investissent pour le bonheur commun », c’est la fable que l’on nous raconte dans d’autres médias que celui-ci. Alors, le communisme est mort, dépassé, sans objet ? Un siècle plus tard, vous plaisantez ! Jamais la question du partage ne s’est posée avec autant de force. La paix mondiale et la fraternité restent des objectifs indispensables pour garantir l’avenir de l’humanité. Jamais l’engagement communiste n’a été aussi nécessaire. Appelons-le visée, projet, programme, peu importe, il passe par le rassemblement de tous ceux qui ne se résignent pas, et ils sont nombreux en France et ailleurs. Il nous faut travailler à ce projet inlassablement, dénoncer, critiquer et surtout proposer, construire l’alternative au pouvoir de l’argent. Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est communiste, on est communiste, aurait pu dire Brassens. On adhère librement au Parti avec des convictions et, au fil des années, on s’y forge des certitudes sur la marche du monde « libéral  » et sur l’avenir. Oui, cinq fois 20 ans… Bon anniversaire les ami·es !