Les 1 900 salariés du spécialiste de la livraison de surgelés à domicile Toupargel ont rejoint les 2 100 de Camaïeu sur le carreau. Un drame social, un de plus. Les licenciés de Toupargel n’ont jamais vu Léo et Patrick Bahadourian, les deux affairistes qui avaient racheté leur entreprise en 2019 pour la laisser ensuite couler. Ces deux Français exilés du côté de Genève, « de plus en plus riches » comme l’écrivait le magazine Challenges en novembre dernier, classés parmi les 300 plus grandes fortunes de Suisse, et qui ont établi au Luxembourg le siège de leurs activités immobilières et commerçantes dont la chaîne de magasins Grand Frais, fuient les médias. Ce sont des gens discrets qui préfèrent se consacrer à leur Ferrari de compétition, leur yacht immatriculé à Malte et géré depuis les îles Vierges britanniques, leurs appartements et villas, immeubles de bureaux... Pour eux, Toupargel est déjà une affaire classée. Pour le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, ce n’est apparemment même pas une affaire.
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
