Confinement et délit de faciès

Publié le 9 avril 2020 à 18:52 Mise à jour le 8 avril 2020

L’épidémie de Covid-19 exacerbe parfois les violences policières et le délit de faciès. Plusieurs cas ont été recensés dans les quartiers populaires, en banlieue parisienne. Comme ce jeune livreur, Sofiane, tabassé pour être sorti sans attestation. À Aubervilliers, c’est une étudiante de 19 ans, Ramatoulaye, qui a fait les frais de la rage policière. Coup de taser, placage au sol, insultes, gifles et, pour finir, passage en cellule pour une courte garde à vue avec menace, formulée par les flics rigolards, d’attraper le coronavirus. Elle a été relâchée sans poursuite. Au moment du contrôle, elle a montré son attestation. Elle sortait acheter du lait pour son nourrisson.