Pour la candidate RN, Tavares a mérité sa « bonne paie »

Publié le 21 avril 2022 à 12:36

Un Carlos peut en cacher un autre... Comme Carlos Ghosn du temps où il ne s’était pas encore fait la malle, le big boss de chez Peugeot (Stellantis), Carlos Tavares, devrait passer outre l’avis défavorable des actionnaires du groupe qu’il dirige (52 % contre) et s’octroyer ses 19 millions d’euros de salaire annuel, plus une prime de 47 millions d’euros, soit un total à terme de 66 millions. De quoi, avec un salaire à ce point astronomique, avoir envie de repousser l’âge de départ à la retraite... Interrogée sur ce scandale, Marine Le Pen a trouvé à ce coûteux grand patron des circonstances atténuantes : « C’est choquant, mais moins que pour d’autres, car il a eu de bons résultats... » Les ouvriers du groupe apprécieront, ainsi que les smicards pour lesquels la prétendante à l’Élysée a exclu, dans son programme, tout coup de pouce. Pas assez méritants sans doute.