Un communiqué de l’organisation professionnelle Inter-céréales daté du 1er juillet nous apprend que, malgré des « aléas climatiques exceptionnels » qui ont fait légèrement baisser les rendements, la récolte de blé tendre en France cette année devrait atteindre des « niveaux corrects ». « Le blé français est au rendez-vous pour répondre à tous les besoins de notre marché intérieur et assurera son rôle à l’international », est-il précisé. D’où deux questions : puisqu’il n’y a pas eu et qu’il n’y aura pas de pénurie, pourquoi les cours du blé ont-ils bondi de 68,6 % en un an, faisant flamber le prix de nombreux produits alimentaires ? À qui ces hausses inconsidérées, à l’évidence de nature spéculative, ont-elles bénéficié ?
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
