Ce serait l’un des effets non prévus du confinement. Dans les deux premières semaines d’avril, des psychiatres de Seine-Saint-Denis expliquent avoir reçu en consultation des personnes de 18 à 35ans présentant des signes de « bouffées délirantes aiguës ». Certains disaient être le virus (« Je suis le Covid »), d’autres affirmaient détenir le remède, d’autres encore ont fait des tentatives de suicide. Ces troubles, apparemment passagers, atteignent aussi bien des hommes que des femmes sans antécédents. Une étude d’évaluation du confinement sur ces cas a été lancée par le psychiatre Dominique Januel afin, notamment, de vérifier qu’il n’y aura pas d’évolution vers des pathologies lourdes.
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
