Couvrez ces lycéennes que je ne saurais voir

Publié le 18 septembre 2020 à 17:16 Mise à jour le 21 septembre 2020

Une vague de révolte agite les lycéennes de la région. Et non, ce n’est pas à cause du coronavirus mais d’une autre épidémie, celle de la misogynie. La semaine dernière, des jeunes filles du lycée Branly à Boulogne-sur-Mer auraient été interpelées par un surveillant car elles ne portaient pas de soutien-gorge ou parce que leur « tenue invitait au viol » ont raconté les élèves. Une autre clame, elle, avoir reçu une heure de colle pour une tenue jugée trop courte. En réaction, une cinquantaine de lycéens ont manifesté et apposé des pancartes « la tenue ne justifie pas le viol » ou « éduquez vos fils » devant leur établissement. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de l’étudiante qui s’est vue refuser le droit d’entrer au musée d’Orsay le 8 septembre dernier à cause d’une robe jugée trop décolletée...