Le président de la SNCF n’a rien à envier à son prédécesseur. Intervenant au micro de France Inter, il a estimé à deux milliards d’euros la perte de chiffre d’affaires due aux mesures contre la pandémie de coronavirus. Il a eu l’impudeur de rappeler le milliard de manque à gagner suite à la grève contre la réforme des retraites et du statut des cheminots. Parlant de « chocs importants » (virus, grévistes même combat !), il réclame l’aide de l’État, annonce une réduction des investissements et une baisse probable des recrutements. Rappelons que la SNCF est devenue une société anonyme au 1er janvier et que, aux dernières nouvelles, elle roulait bon train vers l’ouverture à la concurrence et la privatisation.
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
