Marine sans Sein

par Franck Jakubek
Publié le 19 juin 2020 à 18:27

À Sein, île bretonne réputée pour sa fin [1], les hommes avaient choisi de rejoindre de Gaulle à Londres dès l’appel du 18 juin 40. Marine Le Pen a cru faire croire qu’elle pouvait être de ce côté de l’histoire. Le maquillage a coulé. Les habitants de Sein, les descendants de ces glorieux marins, ont peu goûté cette forfaiture. Les cérémonies officielles ont été rapatriées sur le continent. Et la fille Le Pen a versé des larmes de crocodile sur l’injuste traitement dont elle est toujours la victime. Les descendants des victimes du nazisme, de la collaboration, du racisme attendent toujours dans le Pas-de- Calais, où elle est semble-t-il députée, qu’elle condamne les crimes des amis des fondateurs de son parti familial.

Notes :

[1« Qui voit Sein, voit sa fin » (proverbe breton)