Pour le « bizenesse », l’argent ne manque pas

Publié le 11 novembre 2022 à 15:52 Mise à jour le 7 novembre 2022

On sait comment le déstockeur Noz a raflé pour un dixième de leur valeur (3,8 millions d’euros) les 40 millions d’euros de marchandises de chez Camaïeu. Un gâchis financier en plus du gâchis humain des 2100 salariés de Camaïeu jetés à la rue. Ceux-ci y croiseront peut-être des salariés de Noz qui ont perdu, eux aussi, leur travail. Noz s’est, en effet, « auto-déstocké  » en fermant une trentaine de points de vente depuis le début de l’année, à Calais, Comines, Lens, Courrières, Isbergues, Divion, Bapaume... L’argent manque pour maintenir les emplois, pas pour faire du «  bizenesse  ».