Une centaine de personnes un samedi soir à l’Espace Marx à Hellemmes, c’est tellement rare qu’il faut le souligner. Grégory Pickeu, nouveau secrétaire d’Armentières, est venu prendre des abonnements. « Plutôt que de faire un don à l’Huma, nous avons trouvé plus concret de permettre à des militants de lire le journal. Nous avons donc décidé de souscrire des abonnements », confie-t-il.
C’est donc quatre nouveaux militants qui sont désormais abonnés à Armentières. Un geste politique que nombre de militants ont effectué ce soir-là. En tout ce sont près de 2000 euros qui ont été réunis dont une douzaine d’abonnements qui ont été réalisés sur place - d’autres sont encore à venir -, un grand encouragement pour le journal qui a avant tout besoin de lecteurs, comme l’ont rappelé la majorité des intervenants.
A côté de l’Humanité, l’autre star de la soirée, c’était Marie-Hélène Bourlard, deuxième sur la liste PCF conduite par Ian Brossat pour les élections européennes. Après une journée marathon de campagne, entrecoupée d’une pause déjeuner militante avec les camarades d’Onnaing pour leur banquet, l’ancienne salariée du textile et jeune retraitée est venue dire à la jeunesse l’importance que revêtait à ces yeux à la fois l’Huma et l’action de la JC pour soutenir le journal.
Au lendemain de la grande soirée de soutien organisée pour le journal l’Humanité à Montreuil qui a réuni plus de 2500 personnes, le Mouvement des jeunes communistes du Nord a organisé une projection suivie d’un échange autour de la presse à l’Espace Marx à Hellemmes. Avec le soutien de la fédération du Nord du PCF, des Lecteurs et Amis de Liberté Hebdo, des Chemins du possible, des Amis du Monde Diplomatique, de Liberté Hebdo, les Jeunes communistes ont assuré la projection de l’éloquent documentaire de Gilles Balbastre, Les nouveaux Chiens de garde [1], dénonçant connivences et coteries en cours des grands médias nationaux.
La bataille pour l’Humanité commence à peine. Sous observation pour six mois par le tribunal de commerce de Bobigny, le journal a besoin de tous les efforts pour traverser ce moment difficile. Faisons le vœu que chaque département puisse organiser, à son niveau, un événement pour le journal.
A Lens, à Amiens ou à Dieppe, d’autres jeunes sont sûrement prêts à emboiter le pas de leurs camarades nordistes. Dans le cadre de la campagne des européennes, voilà aussi une bonne occasion pour faire du porte-à-porte, le journal en main.
