Le recours aura été favorable aux candidats qui peuvent désormais se représenter lors de l’assemblée générale qui se tiendra ce 19 juin au siège de la fédération du Nord, à Lille. La direction nationale a dû intervenir pour convaincre la direction locale de revenir à une situation plus saine.
Cela n’empêche pas les démissions de se poursuivre et les non renouvellements de fin de contrat à durée déterminée. Le directeur de la structure, dans un contexte social tendu, ferait même appel à un cabinet de mesure du climat social. Il reprocherait aussi aux candidats nordistes de n’avoir pas de projet. « Nous voulons une gouvernance assainie et le retour à une démocratie associative », lui répondent- t-ils.
L’un de ces candidats, Antoine Alexandre (ex salarié de la structure nordiste) s’étonne quant à lui du retrait, voulu par la direction, de la fédération de l’union régionale des Hauts-de- France. « Voilà une décision paradoxale alors que l’on veut une fusion, dit-il. C’est même dangereux pour notre avenir ».