« Je suis une retraitée àqui Macron pique 27 euros tous les mois. Je suis en colère. » Retraitée de la Communautéurbaine de Lille, devenue depuis Métropole européenne de Lille, Camille Duhayon est membre du collectif des retraités du l’Union locale CGT, àLille.
Elle ne manque aucune manifestation pour défendre les retraites et porte ses revendications en majuscules géantes au sein des cortèges : « Moi Camille, retraitée, je râle ». Ou encore:324€par an de CSE non imposable mais 30 € en janvier avec le prélèvement àla source ». Mais au-delàde son cas personnel, elle s’inquiète beaucoup des autres retraités en situation précaire.
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Elle cite par exemple cette ex-femme de ménage de la MEL, catégorie C (la plus basse) et qui touchait un tout petit salaire. « Par conséquent, elle touche une toute petite retraite, 1000 euros par mois, avec laquelle il lui faut payer son loyer, le chauffage, etc. Pour vivre, il lui reste si peu qu’elle est obligée de manger une fois par semaine chez sa petite-fille qui est étudiante mais a un petit boulot. Elle doit aussi se faire aider par le Secours populaire. Cette femme, qui a 65 ans, a pris sa retraite il y a trois ans. La voilàforcée de se faire aider par sa petite fille ! Combien sont-elles, sont-ils, dans ce cas ? »
