Plan Pauvreté : Le Nord premier de la classe

par Ousmane Mbaye
Publié le 3 janvier 2019 à 15:56 Mise à jour le 10 janvier 2019

Mardi 18 décembre 2018 à la préfecture du Nord a été signé le plan de lutte contre la pauvreté pour le Département du Nord.

En préambule de cette signature, la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, et la secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, ont présenté ce plan chiffré à 50 millions d’euros sur trois ans, et qui fait débat au sein de l’assemblée nordiste.

« C’est un plaisir d’être aujourd’hui dans le Nord pour signer cette convention qui illustre bien, je crois, l’exigence de la co-construction qui prévaut entre l’État et les territoires dans la mise en œuvre des politiques publique. L’actualité a rappelé combien ce travail conjoint de l’État et des territoires était bien évidemment de plus en plus une nécessité  ». Voilà comment la secrétaire d’État a présenté ce partenariat. Le Nord est le premier département à signer un tel plan avec le gouvernement. Tout un symbole. Le Nord est un des plus grands départements de France et un des plus pauvres aussi.

Les ministres Christelle Dubos et Jacqueline Gourault, avec le préfet Michel Lalande et le président du Département du Nord, Jean-René Lecerf, le 18 décembre à Lille. (Photo Ousmane Mbaye)

Outre la symbolique, Christelle Dubos détaille les contours de ce plan : « Le Nord bénéficiera d’un soutien de 2,2 millions d’euros en 2019, 4,4 en millions en 2020 et 6,6 en 2021. Les autres mesures co-financées sont laissées à l’initiative du Département mais poursuivront les objectifs portés par la stratégie de pauvreté . Le Département a proposé d’inscrire au titre des initiatives soutenues par la contractualisation sept actions, qui seront créditées de 1,5 millions d’euros en 2019 ». . Ce plan est doté de 50 millions d’euros sur la période 2019-2021, co-financé à parité par le Département et l’État.

« Cette convention vient matérialiser une programmation partenariale au service de la cohésion sociale, territoriale entre l’État et les collectivités territoriales qui est plus que jamais au cœur de notre débat public », estime Jacqueline Gourault.