A Tignes, dans le Var, un élu est mort cet été parce qu’il voulait simplement faire respecter les règles de vie communes. A Maing (59), un autre a été agressé, là aussi parce, dans sa fonction, il doit faire respecter la loi. Et ce n’est pas toujours simple. Comme à Port-de-Bouc, dans les Bouches-du-Rhône, où avant l’été la maire (PCF) a été l’objet d’une agression en pleine nuit qui aurait pu lui coûter la vie. Cinq départs de feu ont été constatés à son domicile. C’est un voisin qui a heureusement donné l’alerte à temps. A l’heure où le trop intelligent Legendre, patron de LREM, crie à l’attentat contre les permanences de ses députés face aux protestations souvent d’agriculteurs ulcérés par le vote godillot pour le CETA à l’assemblée nationale. On attend encore les protestations républicaines.
Élus pour le bien de tous
Élu local, ce n’est pas de tout repos. Nous en avons interrogé quelques uns. Nous aurons le temps d’en faire parler d’autres d’ici mars 2020, date à laquelle, ils choisiront ou pas de se représenter. N’oublions pas que plus d’un tiers d’entre eux n’envisageaient pas lors du dernier congrès des maires de France de solliciter un nouveau mandat des électeurs.
Allons nous vers une crise démocratique plus grave encore ? Où alors cette tendance va-t-elle s’inverser ? Des gilets-jaunes veulent aujourd’hui rejoindre des listes pour les municipales. Des jeunes s’inscrivent déjà sur les listes pour voter. La démocratie doit être nourrie tous les jours, pour grandir, croître et écarter les plantes carnivores du champ électoral.
Nous vous proposons donc cette semaine deux portraits, deux femmes engagées en politique, sur des terrains très proches, sur des chemins séparés mais pas sécants. Nous en profitons aussi pour rendre hommage à deux maires honoraires, dont une « maire courage », disparus ce mois d’août, trop tôt, comme toujours mais dont le parcours peut aussi servir d’exemple aux générations à venir.
Photo logo : conseil municipal d’Hellemmes.
