Combien de trains circuleront dans la région ? A quelle fréquence ? Des guichets fermeront-ils ? Où ? Comment harmoniser les tarifs entre Picardie et Nord-Pas de Calais ? C’est ce genre de points très concrets que le Conseil régional et la SNCF sont censés régler avant la signature de la prochaine convention TER, qui lie les deux parties.
Les anciennes Régions Nord-Pas de Calais et Picardie avaient chacune leur convention. Un nouveau document devait être signé pour la mi-décembre, à l’échelle de la nouvelle Région Hauts-de-France.
La collectivité organise et paie le service de transport ferroviaire. La SNCF qui fait rouler les trains, endosse aussi les habits du conseiller technique. Prestataire et prescripteur : un mélange des rôles qui ne facilite pas la relation.
« Pour l’instant nous refusons la copie que la SNCF nous a présentée. La convention ne sera pas signée comme prévue à la mi décembre », indique dans un tweet le vice-président Transport du Conseil régional Franck Dhersin.
Nous aussi nous sommes inquiets et pour l instant nous refusons la copie que la SNCF nous a présenté. La convention ne sera pas signée comme prévue à la mi décembre.@hautsdefrance #TER https://t.co/DP8VwFVFVN
— Franck Dhersin (@FDhersin) 26 novembre 2018
Celui-ci réagissait à l’interpellation de l’Union des voyageurs du Nord (UVN-FNAUT) sur les réseaux sociaux et en conférence de presse.
Les associations d'usagers très inquiètes sur la future convention #TER. Nous demandons l'harmonisation tarifaire par le haut entre les deux ex-Régions et des tarifs occasionnels TER moins chers. cc @FDhersin pic.twitter.com/fS191iJ3Rw
— UVN (@uvn_fnaut) 26 novembre 2018
Les médias plutôt que des réunions ? « Nous avons fait part de nos propositions. Zéro retour. Nous ne sommes pas associées, et encore moins informées », explique Gilles Laurent (UVN), au nom des associations d’usagers. Harmonisation tarifaire entre Picardie et Nord-Pas de Calais, billets couplés, meilleures correspondances, les propositions des associations A fond de Train et UVN s’appuient « sur le terrain ».
Elles formulent d’autres demandes : ras le bol de payer un billet plein pot pour un trajet effectué en bus (en cas de travaux ou de suppression de train, par exemple) ; la reprise des concertations locales avec les usagers, ce qui n’est plus fait depuis un an.
