Claude Mangin-Asfari vient une nouvelle fois d’être expulsée du Maroc. En mai 2018, elle avait fait trente jours de grève de la faim. Pour masquer ses crimes contre les Sahraouis, le Maroc interdit à Claude Mangin-Asfari de rendre visite à son mari, en violation de toutes les règles internationales. Son mari Naama Asfari est emprisonné et condamné à une lourde peine, avec plusieurs de ses compagnons, pour avoir participé à la révolte des Sahraouis du camp de Gdeim Izik en territoire occupé par le Maroc. L’acharnement du pouvoir est tel que le comité contre la torture des Nations unies s’est saisi du dossier. Dans un commu- niqué, le PCF appelle les autorités françaises à faire respecter l’application du droit de visite. « Paris porte une lourde responsabilité dans ce contentieux en faisant obstacle à tout règlement politique de la question du Sahara occidental, en cautionnant l’occupation coloniale marocaine et en s’opposant au référendum d’autodétermination conformément aux résolutions de l’ONU. »