Calais

Nathalie fait de la politique pour changer « ce qui ne marche pas »

"Respirer Calais 2020"

par FRANCK JAKUBEK
Publié le 28 février 2020 à 19:13 Mise à jour le 1er mars 2020

Nathalie Chauveau n’est adhérente d’aucun parti. Engagée depuis fin 2019, après mûre réflexion, et impliquée dans le collectif, elle est enseignante spécialisé en IME. Intéressée par l’environnement, elle s’inscrit dans la démarche de Christophe Duffy d’EELV, second sur la liste "Respirer Calais 2020". «  Le collectif convient. Nous travaillons tous ensemble. J’ai surtout envie de changer les choses qui ne marchent pas. » Faire de la politique, c’est agir au quotidien « même en achetant son pain, on fait de la politique » rappelle-t-elle.

« Dans l’enseignement spécialisé, ce qui ne va pas, c’est qu’on nous demande d’inclure les enfants dans le système classique sans moyens supplémentaires, sans l’accompagnement du plateau technique qui leur est nécessaire » explique-t-elle. À Longuenesse où elle travaille, ça se passe plutôt bien, avec un public de déficients intellectuels légers à moyens avec des troubles associés, comme des troubles du comportement, du langage, de l’apprentissage… « Si on veut inclure les enfants handicapés dans le monde ordinaire, il faut que les écoles se dotent d’un plateau technique, de moyens d’accès, de plus d’accompagnement de type psychologues, infirmiers, médecins, orthophonistes, kinés... » Chaque handicap est différent et des carences apparaissent au niveau local comme au national. « Dans la mesure où la mairie finance le matériel des écoles, nous avons, oui, notre mot à dire pour impulser cette accompagnement et inclure mieux les enfants handicapés. » Le handicap n’est pas que celui visible, comme le logo avec le fauteuil roulant. Il y a aussi tous les handicaps invisibles. « Certaines personnes sont peu à même de comprendre les choses du quotidien, comme une facture par exemple, tout ce qui permettrait leur inclusion dans la société. Je suis pour une société inclusive et une ville inclusive. »

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 Il y a seulement une maison de quartier, ouverte une fois par mois, sans activité régulière.
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