Tout le monde le sait, samedi 16 janvier a été une journée froide. Les associations humanitaires du Dunkerquois ont été frappées des conditions de vie des exilés présents sur le secteur de Grande-Synthe. Conditions qu’elles jugent dégradantes et inhumaines. En effet, au fil des interventions, elles ont dépeint une vie sous la tente, dans la boue et le froid, sans oublier les destructions régulières de leur abri par les forces de l’ordre. En riposte à cet état de fait, elles ont souhaité attirer l’attention des pouvoirs publics. Mercredi 20 janvier, elles se sont donc réunies face à la stèle des droits de l’Homme, quai des Hollandais, sous les fenêtres de la communauté urbaine de Dunkerque. De nombreux membres d’associations humanitaires et de partis de gauche ont répondu à cet appel du collectif « Ripostons ». Le but de cette manifestation était de réclamer une mise à l’abri des réfugiés dans un centre d’accueil local, sans perdre de vue que les réfugiés, toutes origines confondues, ne rêvent que d’Angleterre. Les associations estiment donc qu’il est inutile de les éloigner géographiquement car les migrants reviennent toujours. Au travers de cet appel, les associations déplorent l’absence de structure pérenne dans le Dunkerquois. Elles mettent en avant la différence avec le Calaisis où un accompagnement avait été mis en place pour les migrants en réponse au grand froid du week-end. En marge de ce rassemblement, il était possible de donner du matériel type sac de couchage ou duvet pour assurer la survie des réfugiés.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
