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19e circonscription du Nord

L’union à tout prix

Publié le 1er avril 2022 à 11:32

En présence de Karine Trottein, secrétaire de la fédération du Nord du PCF, Patrick Soloch et Isabelle Choain, chefs de file et candidats désignés par le Comité des Jours heureux de la 19e circonscription du Nord, ont mobilisé plus de 550 personnes autour du projet des Jours heureux de Fabien Roussel, soutenu par de nombreux maires de la circonscription, le président de la communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut (CAPH), quatre conseillers départementaux et deux sénateurs, mais surtout par plusieurs centaines de militants et sympathisants. Les discours largement applaudis ont ensuite laissé place à la fête.

Le Comité des Jours heureux de la 19e a ainsi retrouvé son traditionnel banquet républicain, moment de partage, d’échange et de fraternité permettant aux citoyens de renouer avec la fête et les jours heureux après deux ans de crise sanitaire. Engagé aujourd’hui pour la candidature à la présidentielle de Fabien Roussel et demain pour redonner à la circonscription sa fierté populaire et ses valeurs républicaines, Patrick Soloch et Isabelle Choain ont rappelé quelques points essentiels des 180 propositions de Fabien Roussel, en évoquant les réalités du territoire de la 19e en matière de pouvoir d’achat, d’emploi, de santé... mais aussi les espoirs. « Nous allons traverser une période décisive avec l’élection présidentielle toute proche, le 10 avril, et celle des législatives qui se dérouleront les 12 et 19 juin. C’est un moment important, un moment où les choix faits conditionneront la vie de chacun d’entre nous pour les cinq années ans à venir. Après une longue période de pandémie qui a bouleversé notre quotidien, c’est à présent la vie chère que nous devons subir. Tout augmente ! Le gaz, l’électricité, les assurances, le carburant mais jamais les salaires ! »
 Patrick Soloch insiste sur les injustices qui grandissent pendant que tant de richesses sont accumulées notamment durant la pandémie de Covid. « Pourtant les métiers essentiels restent les moins considérés. Je veux parler des caissières, des agents d’entretien, des aides à domicile, des éboueurs, des infirmières, pourtant indispensables à la vie de chacun. »
 Les aides à domicile, ce sont près de 1 500 salariés dans la circonscription, ce sont des métiers dans une totale précarité. 97 % sont des femmes, la moitié a plus de 50 ans. Deux tiers d’entre elles sont à temps partiel et travaillent le week-end. Il leur faut une voiture et payer leurs les déplacements. 77 % finissent en inaptitude avant le départ en retraite, pire que dans le BTP... Tout cela pour un salaire de 900 euros quand le seuil de pauvreté est à 1 103 euros par mois. Les chefs de file en sont convaincus : « Il est possible de changer les choses. Si toutes ces forces que nous sommes se mobilisent et s’unissent pour mettre un terme aux années Macron qui ont laissé un héritage sans appel. » Et de citer : la distribution de l’énergie offerte en pâture à des opérateurs privés, le véritable enjeu pour l’emploi de la réindustrialisation de la France, notre système de santé, longtemps exemplaire en Europe, sacrifié sur l’autel de la rentabilité. Comme si l’on pouvait parler de rentabilité pour la santé quand, dans le même temps, on supprime l’impôt sur la fortune et la flat tax qui pouvaient couvrir largement les besoins criant d’un système de santé et d’un hôpital à l’agonie, le dernier rapport de l’OR2S (Observatoire régional de la santé et du social) commandé par la CAPH a de quoi inquiéter : on constate 87 % d’allocataires RSA en plus par rapport à la moyenne nationale.
 « Il ne reste que 15 jours pour convaincre ses amis, sa famille, ses voisins. Utilisons le vote Fabien Roussel pour marquer un essai le 10 avril. Et puis votons les 12 et 19 juin pour envoyer à l’Assemblée nationale un député de la gauche réunie qui saura vous défendre ! » conclut Patrick Soloch.

Pour suivre le Comité des Jours heureux de la 19e sur Facebook @JoursHeureux19eDuNord.