Au siège lensois du candidat, le Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF) du Pas-de-Calais établit un plan d’actions centré sur la dénonciation du dispositif Parcoursup et de la sélection à l’université. « Si les souhaits des lycéens en matière d’orientation ne sont pas validés, au mieux, ils seront placés sur une liste d’attente, au pire ils seront amenés à chercher du travail. Avec le seul bac en poche, ce sera loin d’être gagné », peste Antonin Edoire. Le dirigeant des jeunes communistes se félicite du soutien de Jean-Marc Tellier sur ce sujet. La semaine prochaine, ils iront, tracts en main, à la porte des lycées d’Avion, Lens et Sallaumines convaincre les élèves du bien-fondé de leurs revendications. Parmi leurs autres préoccupations majeures ? « L’instauration d’une allocation d’autonomie pour chaque jeune de 1 063 euros conformément au programme de la Nupes », répond Antonin.
Sur le chemin de la reconquête
La Jeunesse communiste du secteur de Lens se fait un devoir de s’engager auprès de Jean-Marc Tellier et de sa suppléante Donata Hochart (PS). « Ma première campagne, c’était en 2019 pour les élections européennes. Depuis, j’ai le sentiment que l’accueil de la population est de mieux en mieux. Le fruit d’une visibilité renforcée du PCF. La candidature de Fabien Roussel à la présidentielle a ainsi joué en notre faveur. Même si tous n’ont pas voté pour lui, des gens nous disent apprécier l’homme et ses valeurs », se félicite Antonin. Avec son équipe, il accompagne sur le terrain, au porte-à-porte, des militants plus aguerris. « À Avion, les gens sont reconnaissants du travail accompli par Jean-Marc à la tête de la commune. À Lens, des habitants sont sensibles au soutien apporté par Sylvain Robert, le maire (PS) », poursuit-il avant de se féliciter des rapports fraternels « entretenus avec les socialistes à Lens ou avec les écologistes à Loos-en-Gohelle. Les échanges ne portent pas sur nos différences. Nous sommes focalisés sur la victoire. Il s’agit de reprendre la circonscription au Rassemblement national et à son député fantôme », assure Antonin qui semble plutôt confiant.
