À 28 ans, il devient un habitué des joutes électorales. Comme représentant de la « société civile », ce professeur de mathématiques en collège figurait sur la liste d’union de la gauche conduite par Virginie Quenez à la municipale de 2020 à Calais. L’été dernier, il était le suppléant de la socialiste Lynda Krawczyk à la départementale. Entre-temps, il a rejoint le PCF : « J’ai toujours été de gauche. Adolescent, j’avais du respect pour Jacky Hénin, alors maire PCF de Calais. Puis lors de la dernière municipale, je me suis bien entendu avec Virginie. J’ai donc sauté le pas de l’adhésion. »
« À 100 % »
Ce Calaisien pur jus part en campagne avec enthousiasme, rêvant d’emboîter le pas à Jean-Jacques Barthe, le dernier député communiste du Calaisis. C’était dans les années 1980. « C’est ma première campagne en tant que titulaire. La circonscription est grande (25 communes dont Calais, Marck-en-Calaisis, Blériot-Plage, Sangatte, Coulogne, Coquelles, etc.). Je sais qu’il va y avoir du travail. Ça sera certainement éprouvant, mais dans la mesure où j’ai accepté la proposition de la section, je vais y aller à 100 % », affirme Maxime. Il a toutefois posé la condition que « Virginie Quenez soit ma suppléante ; ce qu’elle a accepté ».
Pour gagner
Syndiqué au Snes-FSU, militant associatif, féru de basket-ball, amateur de théâtre patoisant, Maxime axera sa campagne autour « de la santé, de l’éducation et de l’industrie ». Si aujourd’hui il se consacre naturellement à la présidentielle, il compte bien surfer sur la dynamique impulsée par Fabien Roussel « pour l’emporter, car si on se présente, c’est bien pour gagner même s’il sera difficile de déloger Pierre-Henri Dumont, le député sortant (LR) ». En 2017, le candidat communiste Jacky Hénin, aujourd’hui en Dordogne, avait obtenu 4,24 % des voix au premier tour.
