Dimanche 17 octobre, les membres du PCF d’Haubourdin et environs ont inauguré un monument éphémère, un poing dressé symbole de la lutte des travailleurs, en mémoire des 600 emplois détruits dans la ville en seulement 13 ans. Cette cérémonie avec dépôt de gerbe et minute de silence s’est déroulée sur la place de l’église en présence des habitants et des militants de la Fnic-Cgt de Cargill Haubourdin. Cette action symbolique a débuté par une prise de parole de Nathalie Capy, secrétaire de section et conseillère municipale, qui a mis en lumière les causes des destructions d’emplois et de la dégradation des conditions de travail dans les entreprises de la ville, rappelant que « derrière chacun de ces 600 emplois, il y a des familles, des travailleurs et travailleuses, leurs enfants qui se retrouvent en grande difficulté ». Puis Karine Trottein, secrétaire de la Fédération du Nord, a porté l’espoir d’une autre politique économique qui fait le pari de la réindustrialisation, de la démocratie, de la sécurité d’emploi et de formation pour tous avec la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle. Une initiative qui n’a pas manqué de faire réagir, notamment Anthony Obin, ancien premier secrétaire du Parti socialiste d’Haubourdin, aujourd’hui proche de la droite, qui a qualifié ces chiffres d’« emplois du passé ». « N’avons-nous plus besoin des produits Dove, Axe, Cajoline, Cif, etc. que fabriquait l’entreprise Lever ? » lui a répondu publiquement Nathalie Capy, précisant que ces entreprises n’ont pas disparu, elles ont été délocalisées pour des raisons de profit.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
