À Dunkerque

L’État n’est pas à la hauteur de la crise

Publié le 26 février 2021 à 10:26

Dans un communiqué paru la veille de la visite ministérielle, la section Dunkerque-Littoral du PCF avait publié un communiqué rappelant que « si les habitants de la Communauté urbaine de Dunkerque sont plus touchés qu’ailleurs, c’est davantage du fait de la position de carrefour de notre territoire que de “carnavals underground’’ ou autres rassemblements secrets. Mais plutôt que de chercher des boucs- émissaires dans les placards à clet’che [déguisements de carnaval – ndlr], c’est l’échec de la politique sanitaire du gouvernement que nous dénonçons ». Les communistes dunkerquois soulignent que, deux semaines avant la visite d’Olivier Véran, « le président de la Communauté urbaine réclamait la fermeture anticipée des établissements scolaires et des moyens pour l’hôpital. Le ministre de l’Éducation nationale a refusé tandis que le ministre de la Santé ne viendra que demain, 24 février, et certainement les mains vides ». Par-delà les effets d’annonce, cela s’est avéré vrai, au moins pour les moyens hospitaliers. Le PCF demande la mise à disposition de masques gratuits par l’État pour chacun ; un véritable protocole de rentrée scolaire, concerté avec tous les acteurs de l’éducation, et protecteur ; des vaccins pour la population en adoptant une politique de fermeté vis-à-vis des laboratoires. Cela impose la mise à disposition des brevets.

(Photo : © Ville de Dunkerque)