Municipales 2020

Durable et solidaire : Lomme, la ville à vivre

par MICHEL CUCHEVAL
Publié le 6 mars 2020 à 15:24

Tel est le titre du programme que présente Roger Vicot. En six chapitres structurés, Lomme sera la ville en transition où il fait bon vivre, propre et sûre, de toutes les solidarités, participative et renouvelée. De nombreux membres de sa liste interviennent dans le débat.

« Faire de Lomme un laboratoire d’idées »

De Lucas Wacrenier, 19 ans, qui veut mobiliser la jeunesse sur la propreté, à Lucas Leroy qui veut développer le « sport par ordonnance », ils et elles soulignent leur intérêt pour l’un ou l’autre des chapitres de leur programme. On note la volonté de développer les services publics. Ils sont attaqués au plan national. La Poste, la SNCF ou les services fiscaux : la commune et ses élus sont intervenus et interviendront pour leur maintien. C’est une dimension importante de ces élections municipales, comme le soulignent les candidats présentés par le PCF, Michel Vanhée et Philippe Lemière,particulièrement soucieux de battre droites et extrême droite.

« À l’écoute de la population »

Au plan local, un nouveau groupe scolaire verra le jour à Euratechnologie, la « Maison du citoyen » deviendra « Maison des solidarités », les équipements publics, sportifs ou culturels seront rénovés et développés. La création d’une « accorderie » stimulera à la fois les bonnes volontés de jeunes retraités et la lutte contre le gaspillage. Plusieurs candidats, comme Anne Leduc ou Muriel Sergheraert, font état de leur expérience en ces domaines.Roger Vicot le constate, nombreux sont ceux qui préfèrent construire et mener à bien un projet qui leur tient à cœur plutque participer à des assemblées aux objectifs jugés trop généralistes. Ces formes nouvelles de démocratie participative seront encouragées et officialisées.

Et la MEL dans tout ça ?

De nombreux projets supposent un partage des responsabilités, avec la ville de Lille-Lomme-Hellemmes ou avec la MEL. La liste « Lomme naturellement » s’inscrit clairement dans le sillage de « Lille en commun, Lille en confiance » conduite par Martine Aubry.L‘association des trois villes est un solide facteur de cohésion et de bénéfices réciproques.Avec la MEL, par exemple pour la mise en place progressive de la gratuité des transports en commun, c’est une autre histoire et la reconquête par la gauche d’une majorité communautaire est un autre enjeu de ces mêmes élections municipales.